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Souffrez-vous du trouble dysphorique pré-menstruel sans le savoir ?


🆘 Entre 80 à 90% des femmes seraient concernées selon certaines sources. Entre 20 et 40% selon l’American college of obstetricians and gynecologists. C’est vous dire si le phénomène est mal compris. Je vous parle du Syndrome pré-menstruel.


Et 3 à 8% le seraient avec une forme sévère, avec une perturbation grave de tous les aspects de la vie quotidienne.


Ce qu’on appelle un trouble dysphorique pré-menstruel (TDPM). Les symptômes surviennent après la phase d'ovulation (milieu de cycle) et disparaissent comme par magie avec l'arrivée des menstruations :

-détresse émotionnelle importante, sentiment profond de désespoir, pensées de suicide possible

-sentiment de tension et d'anxiété

-forte sensibilité au rejet et aux critiques

-crises de panique

-humeurs changeantes, pleurs, envie de pleurer permanente

-irritabilité, agressivité, conflits relationnels

-apathie, désintérêt des activités et des relations

-difficultés de concentration

-fatigue

-fort appétit

-insomnies ou hypersomnies

-maux de tête, douleurs musculaires, douleurs utérines, gonflements, ...



Après mon deuxième enfant, je n’ai effectivement pas compris ce qu’il m’arrivait…


Et quand j’en ai parlé avec mon gynécologue, il ne m’a pas parlé de ce trouble. Le connaissait-il seulement ? Et jusqu’à quel point cela montre que la prévalence de ce TDPM est peut-être largement sous-évaluée ?


Si seulement plus de femmes avaient conscience de ce qu’il se joue, plus de femmes et par conséquence plus de couples iraient mieux. Ce sujet est encore trop méconnu et tabou !


Vous aussi, messieurs, êtes concernés par le bien-être de vos compagnes. Je ne fais évidemment pas porter la responsabilité du bonheur conjugal sur le seul bien-être des femmes. Mais il n’est pas facile de dire que l’on ne va pas bien. Pour qui allons-nous passer ? Pour quelqu’un de faible, de pas fiable, qui se plaint tout le temps ? Continuera-t-il à m’aimer si je dis (j’avoue) que je ne vais pas bien. Que mon humeur est au plus bas. Et ce régulièrement. Trop souvent même…


Oui mais seulement à faire l’autruche, on ne regarde pas la réalité en face, et on ne règle rien. Et ça n’aide personne. Ni toi. Ni tes proches. Ni ton estime de toi.



Alors ne reste pas seule et fais-toi accompagner dans une approche globale et efficace.


Je ne compte plus le nombre de femmes qui me disent qu’elles auraient aimé avoir accès plus tôt aux connaissances et outils que je transmets pour avoir une vie plus belle, si seulement elles avaient su que c’était possible.








Comment ma propre expérience douloureuse m’a permis de mieux aider mes clientes.


Il y a une dizaine d’année, j’ai eu un accident de voiture. Un choc frontal et très violent qui a propulsé ma voiture en arrière. J’ai eu des douleurs dans tout le corps et en continu pendant 2 ans. Dans les épaules, la nuque, les bras, le dos, …

Cela impactait mon travail sur ordinateur au quotidien, je ne trouvais jamais de position antalgique, mes douleurs s’accentuaient au fur et à mesure de la journée et ne me laissaient aucun répit, s’ajoutant à la fatigue physique et mentale du poste que j’occupais à l’époque. Aujourd’hui j’en garde d’ailleurs toujours des séquelles et j’ai les cervicales douloureuses à cause de l’arthrose apparues suite à la calcification des hématomes provoqués par le ‘coup du lapin’.


Un des thérapeutes que je voyais à cette époque m’a aidé à en sortir. Pour la première fois après 2 ans de souffrance, je me suis levée un matin en ne sentant plus de douleur. On ne peut pas imaginer à quel point ne pas sentir de douleur dans son corps est un cadeau ! J’en eu les larmes aux yeux.

Mais ces douleurs sont revenues ensuite de façon chronique. Je vais vous raconter comment je m'en suis débarrassé.







La micro-nutrition à la rescousse des douleurs physiques et de la souffrance mentale


Je connaissais déjà la micronutrition, étant diététicienne diplômée d’État et Ingénieure Maître en santé et nutrition. Mais toute la différence résidait dans le fait que je ne l’avais pas expérimentée avec une discipline et une rigueur quotidienne. Je vais vous expliquer ce que ça m'a apporté.


À cette même époque, mon syndrome pré-menstruel s’aggrave après la naissance de mon deuxième enfant. Ce que j’ignorais alors comme étant un syndrome prémenstruel : régulièrement, mon mental entrait dans des idées noires incontrôlables, une modification terrible de mes humeurs comme si soudain le ciel dans ma tête s’était obscurcit et me faisait tout voir à travers un filtre négatif, une immense détresse intérieure, dans mon corps et ma tête. J’avais soudain l’envie de pleurer sans raison, ma gorge se serrait et mon estomac se contractait. Ça me submergeait, d’autant plus que je ne comprenais pas ce qui m’arrivait et que ça me paraissait tellement ‘illogique’. Je ne voyais aucune raison de me sentir mal à ce point. J’aimais mon travail et ma vie personnelle. J’avais une vie active et me sentais entourée.


Et ces idées noires disparaissaient comme par miracle, comme si le ciel dans ma tête s’était complètement dégagé et avait retrouvé son bleu sans aucun nuage, avec un super moral et une super forme. Je me disais « Mais c’est fou, comment ai-je pu avoir ce type de pensées alors que je vais super bien là tout de suite ». Je croyais devenir folle.



Suffisamment cartésienne pour chercher à comprendre ce qui se passait pour moi, j’ai donc noté pendant 3 mois dans un calendrier le jour de survenue de ces humeurs noires, et le jour de disparition. Se voir n’est pas un exercice facile. Je mettais parfois plusieurs jours à me rendre compte que j’avais basculé dans ce mal-être.

Ce moral négatif arrivait systématiquement dix jours avant chaque survenue de règles et s’évaporait comme par magie dès le premier instant de survenue de mes règles ! Dix jours à me sentir au fond du trou ! Un tiers de chaque mois ! C’était juste énorme !

Sur les conseils de mon gynécologue, j’ai pris un stérilet avec hormone, ce qui m’a aidé à régler le problème très temporairement pour me retrouver à nouveau avec les mêmes humeurs noires.


Cette fois je me suis dit qu’il fallait chercher ailleurs. Et je suis tombée sur les livres du Docteur Curtay sur la Nutrithérapie qui parlait de carence en magnésium, d’oméga 3 et de troubles pré-menstruels. J’ai mis en pratique ce que j’y ai lu et que je savais déjà en terme d’importance de micro-nutriments et de leurs rôles, que je prenais en cures ponctuelles, mais que j’avais très certainement sous-estimés dans l’importance de mon hygiène de vie quotidienne.

Le docteur Curtay y présente de façon claire, précise et qui ne laissait place à aucun doute, ce rôle fondamental et majeur du magnésium et les effets de sa carence sur de nombreux symptômes, tels que mes maux de tête, perturbations du cycle féminin, les ballonnements, la nervosité, les difficultés à dormir, les difficultés à se concentrer, une plus grande sensibilité à la douleur, accouphènes, aggravation d'une dysfonction sérotoninergique (régulation des addictions, y compris alimentaires), baisse de la tolérance au glucose ...


J’ai appris depuis que ce trouble est répertorié dans le Manuel Diagnostic et Statistique des Troubles Mentaux sous le nom de Trouble dysphorique prémenstruel. Il s’apparente à une pathologie mentale liée à un déséquilibre hormonal dû au manque de progestérone.

En réalité, tous les signes que je rencontrais correspondaient à une carence en magnésium : déprime, irritabilité, boulimie sucrée. En effet, au moment des règles, les taux hormonaux de progestérone s’effondrent, ce qui entraîne une diminution du passage cellulaire du magnésium.


En 2017, des chercheurs des National Institutes of Health ont découvert que les femmes atteintes de TDPM présentaient des modifications génétiques qui rendaient leurs voies de régulation émotionnelle plus sensibles aux œstrogènes et à la progestérone, ainsi qu'à leurs dérivés chimiques. Les chercheurs pensent que cette sensibilité accrue peut être responsable des symptômes du TDPM[9].


Je m'interroge sur cette sensibilité accrue des voies de régulation émotionnelles et le lien avec l'hyper-sensibilité tout court. Et à quel point les femmes hyper-sensibles le le seraient aussi au regard de leur cycle menstruel. Ce qui expliquerait également pourquoi elles se sentent tellement désarmées face à leur émotions.

Un test d'hyper-sensibilité est disponible sur mon blog si tu te poses la question pour toi.


Les hormones sexuelles sont neuro-actives et sont impliquées dans les voies de la sérotonine, qui est l'hormone qui régule le bien-être, les pulsions (alcool, tabac, alimentaires, ...), les dépendances, la régulation de l'humeur et de la cognition en général.



À partir de mon milieu de cycle, je me suis mise à faire des cures, alternativement, puis simultanément, de magnésium et d’omégas 3, sur une période totale de 6 cycles, pour voir les effets de la supplémentation de chacun de ses nutriments sur mon moral et réussir à anticiper les effets du syndrome prémenstruel.

Sans conteste, c’est la supplémentation en magnésium qui m’a permis de réguler cette variation d’humeurs.

Mais j’ai pu constater également que le magnésium associé aux omégas 3, me permettait également de faire disparaître mes douleurs chroniques de type fibromyalgie, résidus de mon accident.





Quel bénéfice pour mes coachées ?


La supplémentation magnésienne fait aujourd’hui partie de mon quotidien. Toutes mes clientes voient une nette amélioration de leur charge mentale, une plus grande clarté dans la gestion de leur priorités, ont le sentiment d’avoir plus d’énergie mentale et physique, une plus grande vitalité, se sentent plus dynamiques et moins fatiguées, dorment mieux, me disent être moins sensibles aux aléas de leur quotidien.


Il m’est arrivé également d’entendre des clientes, qui avaient énormément avancé sur la gestion de leurs émotions et de leur stress et entre autre grâce au magnésium, me dire à quel point c’était perturbant de se rendre compte que le magnésium était ‘devenu’ indispensable pour leur bien-être. Et à quel point cela pouvait être perturbant d’une certaine manière. Nous avons alors ce type d’échange :


"-Comment faisiez-vous avant pour gérer vos émotions et vous sentir bien dans votre fonction professionnelle ?

-Par exemple, je devais faire en sorte d’avoir les entretiens individuels avec mes collaborateurs en début de journée, en fin de matinée ma charge mentale était déjà trop importante pour surmonter une telle tâche et je ne m’en sentais pas capable émotionnellement.

-Et c’était fatiguant pour vous de devoir réfléchir à des stratégies d’adaptation pour mieux vivre vos journées en lien avec vos émotions ?

-Oui, évidemment ! C’est plus simple si on n’est pas obligé de se poser la question.

-Donc si je comprends bien, avant, vous deviez déployer des stratégies qui vous coûtaient de l’énergie, parce que les émotions étaient difficiles à réguler. Et aujourd’hui, le fait notamment de prendre du magnésium avec régularité vous permet de ne plus vous poser la question sur la façon dont vous aller organiser vos journées et les types de tâches auxquelles vous allez être confrontées. C’est bien cela ?

-Oui, exactement.

-Alors préférez-vous reprendre des stratégies d’adaptation, ou prendre du magnésium quasiment au quotidien.

-Le magnésium !

-Pourquoi ?

-Parce que je vis beaucoup mieux mon quotidien aujourd’hui, je me sens plus sereine et plus efficace, avec une charge mentale beaucoup mieux gérée ! "


Ces personnes qui ont pu accéder à une vie plus sereine ne se rendent parfois plus compte à quel point elles étaient fatiguées et assises dans un grand huit émotionnel auparavant. Et à quel point elles devaient organiser leurs journées avec ces contraintes supplémentaires. Ça n’est pas toujours évident de se rendre compte du progrès dans son bien-être.


Quand on leur pose la question, c’est évident qu’elles ne veulent absolument pas revenir en arrière. Mais il est parfois difficile d’accepter à quel point notre corps est sur-sollicité, à quel point nous ne lui rendons pas la vie facile, et entre dans ce cercle vicieux de carence magnésien. Entre, notre pression personnelle de réussite professionnelle, nos accouchements qui sont comme des batailles pour notre corps et qui puisent dans nos réserves magnésiennes, notre stress, nos émotions, les facteurs anti-nutritionnels comme la cigarette, le café ou la pilule… notre stock en magnésium s’épuise petit à petit et nous entrons dans une fatigue chronique sans même nous en rendre compte.

Mesdames, vous avez le droit et vous méritez de ne plus vous sentir au bout du rouleau !


Attention : ne prenez pas n'importe quel magnésium, tous ne sont pas assimilés de la même façon.
Faites-vous accompagner par une professionnelle : n'hésitez pas à me contacter si vous voulez améliorer votre charge mentale, la gestion de vos émotions et de votre stress, votre fatigue chronique et vos envies alimentaires.


Bien à vous,

Laure


  • Nutritionniste spécialisée en hyper-sensibilité & pulsions alimentaires

  • Maître Praticienne en Programmation Neuro-linguistique & Hypnose

  • Coach professionnelle niveau Master 2 spécialisée en Qualité de Vie et Gestion du stress





Sources :


-Dr. J.P. Curtay. Nutrithérapie. Tomes 1 et 2. Ed. Testez. 5ème éditions revisitée. Sept. 2016.

-Dubey N, Hoffman JF, Schuebel K, Yuan Q, Martinez PE, Nieman LK, Rubinow DR, Schmidt PJ, Goldman D, « The ESC/E(Z) complex, an effector of response to ovarian steroids, manifests an intrinsic difference in cells from women with premenstrual dysphoric disorder », Molecular Psychiatry, vol. 22, no 8,‎ août 2017, p. 1172–1184 (PMID28044059, PMCID5495630, DOI10.1038/mp.2016.229)


-Trouble dysphorique prémenstruel. Wikipédia. Consulté le 1er juin 2023.


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